30-31/10.
Nous avions rendez-vous avec Mr Gao pour 9h à son agence donc réveil à 7h30 car j’ignorai encore s’il fallait emprunter le même chemin chaotique pour rejoindre l’arrêt du bus qui nous ramènerait à la gare. L’auberge de jeunesse ne proposant pas de breakfast, Adèle s’est mise en quête de trouver du café dans notre rue car ça fait quelques matins maintenant que nous rêvons d’un bon expresso ! On oublie, les commerces n’ouvrent qu’à 9h…
Au moment de sortir de l’hôtel, sur le trottoir une Chinoise nous interpelle et nous demande si nous participons à l’excursion des grottes et du monastère suspendu car une voiture et un chauffeur nous attend au bas de la rue piétonne. Bizarre, notre intrépide Mr Gao nous avait donné rencart à l’agence. Elle nous explique qu’il y a encore 4 autres personnes de l’hôtel qui sont de la partie et c’est pour cette raison que nous disposons d’un chauffeur. A coup sûr Mr Gao a dû choper hier soir d’autres touristes dans le dernier train provenant de Beijing ! Et c’est ainsi qu’on s’est retrouvé avec un couple de belges et 2 jeunes espagnoles dans un minivan. Ca nous arrangeait bien et de jour, on a pu ainsi observer le “no man’s land“ qu’on a traversé la veille. En fait, toute la ville est en travaux et la municipalité rénove à grand frais le centre historique dans le but d’y attirer du pèlerin. Les vieux hutong ont été rasés et notre minivan emprunte une avenue “fantôme“ bordée d’immeubles récents avec des logements mais aussi des bureaux et même ce qui semblait être un centre commercial ; tous ont été abandonnés en prévision de leur destruction imminente.
De loin, on distingue les remparts qui nous semblent magnifiquement conservés avec tous les 100 m de belles pagodes en pierre en guise de tour. C’est en nous approchant qu’on peut découvrir la « tromperie », c’était effectivement trop beau pour être authentique… Tout d’un coup la muraille s’arrête et nous contournons les palissades de chantier pour découvrir une section de l’édifice : une structure avec des piliers en béton tout frais, suffisamment large et haute pour y contenir un court de tennis intérieur, habillée de chaque côté par des pierres grises pour achever la copie de vrais remparts datant de la dynastie Qing. Toute la muraille n’est qu’un décor de parc d’attractions sur laquelle on peut faire du vélo et prendre des clichés de la vieille ville, tout aussi reconstruite !!! Ainsi on a pu barrer de notre programme de visite, la marche prévue le lendemain pour admirer les remparts !
En arrivant enfin à l’agence, on a pu constater la performance commerciale de Mr Gao qui en plus de notre groupe avait trouvé une famille de 4 Niçois venus rendre visite à l’un des fils étudiant en Chine, 4 jeunes Toulousains et encore 1 Lyonnaise d’origine vietnamienne qui voyageait seule. On n’a jamais vu autant de francophones depuis notre arrivée en Chine !! C’est donc avec 2 minivans que nous avons pris le chemin des grottes de Yungang. Sur la route, nous découvrons les mines de charbon environnantes dont l’immensité des infrastructures d’extraction ainsi que les barres de logements des ouvriers représente une superficie d’une petite ville de chez nous !
En arrivant aux grottes, nous étions d’abord très sceptiques car le portique d’entrée et les premiers monuments nous ont fait penser à l’entrée d’Europa Park. Après les faux remparts de Datong, nous commencions à nous méfier. Effectivement, toute la première partie est bidon, les pavillons, l’allée de colonnes des mille bouddhas et les statues n’ont pas plus de 5 ans… Au loin au nord, on peut distinguer un impressionnant cube de terre qui domine la colline. Ce n’est autre qu’une ancienne tour de la Grande Muraille dont les paysans ont jadis récupéré les briques pour construire leur maison ou faire des routes.
En arrivant enfin à l’agence, on a pu constater la performance commerciale de Mr Gao qui en plus de notre groupe avait trouvé une famille de 4 Niçois venus rendre visite à l’un des fils étudiant en Chine, 4 jeunes Toulousains et encore 1 Lyonnaise d’origine vietnamienne qui voyageait seule. On n’a jamais vu autant de francophones depuis notre arrivée en Chine !! C’est donc avec 2 minivans que nous avons pris le chemin des grottes de Yungang. Sur la route, nous découvrons les mines de charbon environnantes dont l’immensité des infrastructures d’extraction ainsi que les barres de logements des ouvriers représente une superficie d’une petite ville de chez nous !
En arrivant aux grottes, nous étions d’abord très sceptiques car le portique d’entrée et les premiers monuments nous ont fait penser à l’entrée d’Europa Park. Après les faux remparts de Datong, nous commencions à nous méfier. Effectivement, toute la première partie est bidon, les pavillons, l’allée de colonnes des mille bouddhas et les statues n’ont pas plus de 5 ans… Au loin au nord, on peut distinguer un impressionnant cube de terre qui domine la colline. Ce n’est autre qu’une ancienne tour de la Grande Muraille dont les paysans ont jadis récupéré les briques pour construire leur maison ou faire des routes.
Enfin après avoir franchi un pont en pierre flambant neuf et enjambé un lac qui semble tout aussi artificiel, on aperçoit enfin les grottes : de hautes parois rocheuses avec des portes et des fenêtres creusées dans la roche tel un gigantesque gruyère.
Ces grottes du Ve siècle renferment plus de 50000 statues, certaines sont très abimées par le temps, les pillages et les dégradations effectuées durant les conflits. D’autres sont juste suffisamment restaurées pour rester authentiques. Enfin de la vieille pierre !! A l’abri du vent et du soleil et à l’intérieur de leur grotte, les bouddhas ont gardé leurs magnifiques couleurs. Dans certaines grottes, on découvre de véritables temples taillés dans la pierre en forme de pagodes carrées si bien peintes qu’on dirait du bois !! Chaque cavité est différente et on en prend plein les yeux, notre guide va d’ailleurs trop vite. On ne sait où regarder tellement les détails sont nombreux que ce soit sur la statue centrale, sur les autres disposées à côté, sur les murs ou au plafond et sur tous les autres éléments de décoration. Il a fallu 60 ans pour sculpter ces cavernes et on comprend aisément pourquoi…
Au total, le site compte 252 grottes mais seulement une vingtaine est vraiment spectaculaire. Sachant que certaines, assez importantes, étaient en cours de travaux au moment de notre visite. L’apothéose arrive avec la cavité n°20 qui représentait les 3 bouddhas du passé, du présent et du futur. J’écris “représentait“ car le temps a eu raison du bouddha du passé qui a presque totalement disparu ; comme quoi le temps fait oublier le passé… Le bouddha central, celui du présent, est immense et réellement impressionnant. Tout comme la Grande Muraille ou la Cité Interdite, il constitue le passage obligé pour la photo souvenir ! A la fin de la matinée, on a refait le chemin dans le sens inverse pour regagner la sortie et je n’ai pu m’empêcher de refaire une série de clichés tellement il y avait matière à mitrailler ces envoûtantes sculptures.
Après le déjeuner, on a repris la route en direction du Monastère suspendu et plus on s’éloignait de Datong vers le sud-est, plus les plaines laissaient la place aux montagnes qui tout d’un coup sortaient de terre comme par magie. Le contraste entre les 2 paysages est saisissant tellement il est soudain. Pendant le trajet, mon grand jeu était de repérer à chaque sommet les remblais cubiques de terre des anciennes tours d’observation “déshabillées“ de leurs briques datant des Ming.
Après avoir frôlé la mort à chaque virage lorsque notre intrépide chauffeur doublait les camions surchargés qui semblaient à l’arrêt dans les montées, nous sommes finalement arrivés sains et saufs à destination ! Le premier réflexe en descendant du minivan est de regarder en l’air, le long des parois des gorges du Jinlong pour repérer le fameux monastère. Le voilà, avec ses pagodes accrochées à la falaise au-dessus de la rivière et soutenues par de frêles étais de bois qui, du parking, semblent aussi fines que des allumettes ! Mais quel est l’homme assez fou pour construire un tel édifice là-haut ?? La hauteur semble assez haute, accentuée par un barrage en amont qui retient la rivière. De modernes escaliers nous amènent jusqu’au premier des trois ensembles de bâtiments et on retrouve un vrai temple aux pièces étroites et sombres avec des bouddhas très poussiéreux. Chaque pagode est reliée à la suivante par des passerelles soit creusées dans la roche, soit en bois. Sur l’une d’entre elle, on passe entre les piliers qui soutiennent la passerelle du dessus et on peut secouer les montants en bois avec une telle amplitude qu’on se demande comment cela peut soutenir quelques chose !!!
La visite est en fait un circuit qui nous fait passer à l’aller par le rez-de-chaussée de chaque bâtiment et le retour s’effectue par l’étage supérieur. Les grands gabarits ont intérêt à éviter de se pencher dans le vide car les garde-fous ne m’arrivent pas plus haut que le genou…
A part son insolite implantation, on retrouve les éléments d’un temple traditionnel et on a vite fait le tour. Mais comme un gosse qui joue dans une cabane perchée dans un arbre, je m’amuse à faire des aller-retour et à prendre en photo le temple sous tous les angles, notamment les tuiles vertes dont les extrémités sont décorées par des dragons terrifiants. Adèle est restée au bas de la deuxième pagode, le vertige et l’étroitesse des marches l’ayant stoppé dans son exploration. C’est vrai que c’est haut…
De retour à Datong pour le début de soirée, on est allé dîner dans un restaurant qu’on a découvert la veille et dans lequel on a bien failli ne jamais rentrer ! En essayant de trouver une carte à l’extérieur, on a été tout d’un coup impressionné par les gros 4x4 garés devant, le service de voiturier et les hôtesses en habits traditionnels accueillant chaque client. A observer ce manège, on a immédiatement pensé que l’adresse n’était peut-être pas en adéquation avec notre budget de globe-trotters ! De plus, pas un mot sur ce resto, ni dans le Lonely, ni dans Trip Advisor et l’endroit ne semble uniquement fréquenté par des locaux. Mais on a tellement galéré le jour d’avant pour trouver un resto et l’endroit semblait vraiment sympa : « au pire, on prend juste des damplings et une bière et on se casse » me dit Adèle. Datong est connue pour sa spécialité, le shaomai, un ravioli en forme de bourse, cuit à la vapeur et trempé dans du vinaigre du Shanxi et on n’allait quand même pas quitter la ville sans goûter à ça !!
Ces grottes du Ve siècle renferment plus de 50000 statues, certaines sont très abimées par le temps, les pillages et les dégradations effectuées durant les conflits. D’autres sont juste suffisamment restaurées pour rester authentiques. Enfin de la vieille pierre !! A l’abri du vent et du soleil et à l’intérieur de leur grotte, les bouddhas ont gardé leurs magnifiques couleurs. Dans certaines grottes, on découvre de véritables temples taillés dans la pierre en forme de pagodes carrées si bien peintes qu’on dirait du bois !! Chaque cavité est différente et on en prend plein les yeux, notre guide va d’ailleurs trop vite. On ne sait où regarder tellement les détails sont nombreux que ce soit sur la statue centrale, sur les autres disposées à côté, sur les murs ou au plafond et sur tous les autres éléments de décoration. Il a fallu 60 ans pour sculpter ces cavernes et on comprend aisément pourquoi…
Au total, le site compte 252 grottes mais seulement une vingtaine est vraiment spectaculaire. Sachant que certaines, assez importantes, étaient en cours de travaux au moment de notre visite. L’apothéose arrive avec la cavité n°20 qui représentait les 3 bouddhas du passé, du présent et du futur. J’écris “représentait“ car le temps a eu raison du bouddha du passé qui a presque totalement disparu ; comme quoi le temps fait oublier le passé… Le bouddha central, celui du présent, est immense et réellement impressionnant. Tout comme la Grande Muraille ou la Cité Interdite, il constitue le passage obligé pour la photo souvenir ! A la fin de la matinée, on a refait le chemin dans le sens inverse pour regagner la sortie et je n’ai pu m’empêcher de refaire une série de clichés tellement il y avait matière à mitrailler ces envoûtantes sculptures.
Après le déjeuner, on a repris la route en direction du Monastère suspendu et plus on s’éloignait de Datong vers le sud-est, plus les plaines laissaient la place aux montagnes qui tout d’un coup sortaient de terre comme par magie. Le contraste entre les 2 paysages est saisissant tellement il est soudain. Pendant le trajet, mon grand jeu était de repérer à chaque sommet les remblais cubiques de terre des anciennes tours d’observation “déshabillées“ de leurs briques datant des Ming.
Après avoir frôlé la mort à chaque virage lorsque notre intrépide chauffeur doublait les camions surchargés qui semblaient à l’arrêt dans les montées, nous sommes finalement arrivés sains et saufs à destination ! Le premier réflexe en descendant du minivan est de regarder en l’air, le long des parois des gorges du Jinlong pour repérer le fameux monastère. Le voilà, avec ses pagodes accrochées à la falaise au-dessus de la rivière et soutenues par de frêles étais de bois qui, du parking, semblent aussi fines que des allumettes ! Mais quel est l’homme assez fou pour construire un tel édifice là-haut ?? La hauteur semble assez haute, accentuée par un barrage en amont qui retient la rivière. De modernes escaliers nous amènent jusqu’au premier des trois ensembles de bâtiments et on retrouve un vrai temple aux pièces étroites et sombres avec des bouddhas très poussiéreux. Chaque pagode est reliée à la suivante par des passerelles soit creusées dans la roche, soit en bois. Sur l’une d’entre elle, on passe entre les piliers qui soutiennent la passerelle du dessus et on peut secouer les montants en bois avec une telle amplitude qu’on se demande comment cela peut soutenir quelques chose !!!
La visite est en fait un circuit qui nous fait passer à l’aller par le rez-de-chaussée de chaque bâtiment et le retour s’effectue par l’étage supérieur. Les grands gabarits ont intérêt à éviter de se pencher dans le vide car les garde-fous ne m’arrivent pas plus haut que le genou…
A part son insolite implantation, on retrouve les éléments d’un temple traditionnel et on a vite fait le tour. Mais comme un gosse qui joue dans une cabane perchée dans un arbre, je m’amuse à faire des aller-retour et à prendre en photo le temple sous tous les angles, notamment les tuiles vertes dont les extrémités sont décorées par des dragons terrifiants. Adèle est restée au bas de la deuxième pagode, le vertige et l’étroitesse des marches l’ayant stoppé dans son exploration. C’est vrai que c’est haut…
De retour à Datong pour le début de soirée, on est allé dîner dans un restaurant qu’on a découvert la veille et dans lequel on a bien failli ne jamais rentrer ! En essayant de trouver une carte à l’extérieur, on a été tout d’un coup impressionné par les gros 4x4 garés devant, le service de voiturier et les hôtesses en habits traditionnels accueillant chaque client. A observer ce manège, on a immédiatement pensé que l’adresse n’était peut-être pas en adéquation avec notre budget de globe-trotters ! De plus, pas un mot sur ce resto, ni dans le Lonely, ni dans Trip Advisor et l’endroit ne semble uniquement fréquenté par des locaux. Mais on a tellement galéré le jour d’avant pour trouver un resto et l’endroit semblait vraiment sympa : « au pire, on prend juste des damplings et une bière et on se casse » me dit Adèle. Datong est connue pour sa spécialité, le shaomai, un ravioli en forme de bourse, cuit à la vapeur et trempé dans du vinaigre du Shanxi et on n’allait quand même pas quitter la ville sans goûter à ça !!
Encore une fois, il ne faut pas s’arrêter aux apparences car on a mangé les meilleurs raviolis depuis notre arrivée en Chine. Dans le traditionnel panier en bambou, ils étaient servis par 5 dont 2 en pétales de fleurs et farcis soit au porc, au bœuf, au canard ou à la crevette. Un réel délice et j’aurai pu en manger des dizaines ! Le jour d’avant, conseillé par un super serveur, on avait déjà gouté ce plat mais quand, conquis par le met, on a voulu en recommander les cuisines étaient déjà fermées………… il était 20h40 !!!
C’est aussi pour cette raison qu’Adèle et moi voulions absolument y retourner une deuxième fois mais à 19h et goûter toutes les farces proposées ! En rentrant, le serveur nous a reconnu immédiatement et nous a proposé une table à son étage. Il était super gentil et patient avec nous, apportant un remède maison à Adèle, assommée par un mal de tête après notre excursion de la journée. Ne parlant pas un mot d’Anglais, pour communiquer avec nous, il cherchait sur internet via son téléphone et nous retranscrivait sur un papier une traduction littérale approximative, c’était sympa comme tout. Au final, on s’en est tiré pour un peu plus de 130 yuans (environ 15 €), pas de quoi dilapider le budget “bouffe“ de la semaine…
Pour notre dernier jour à Datong, on a été réveillé par une cacophonie tonitruante provenant de la rue piétonne où chaque magasin balançait sa musique le plus fort possible. Un truc totalement hallucinant car chaque boutique ne passe qu’une seule chanson mais en boucle !! En fait, le vacarme commence vers 9h, toutes les vendeuses alors arrivées sur leur lieu de travail sortent dans la rue et commencent leur gym en rythme avec la musique. Cela dure le temps de répéter 3 ou 4 fois le même morceau puis tout ce petit monde rentre travailler mais les haut-parleurs, eux, continuent de cracher des watts à un tel volume que chaque beat sature totalement l’équipement…
Sur les conseils du Lonely, on a occupé la journée en visitant le temple Huayan dont l’une des salles est le plus vieil édifice de Datong (1038). Dans une ville où l’on rase tout le vieux afin de reconstruire du neuf pour les touristes, ça a le mérite d’être visité ! En plus à cette heure où les chinois déjeunent, y a un pas un katz dans l’enceinte du temple et on a pu faire des photos tranquille. Avant d’y rentrer on a reconnu le mur interminable qu’on a longé dans l’obscurité la plus totale, le soir de notre arrivée à l’hôtel. De jour on comprend mieux pourquoi il était si long : il constitue le rempart qui protège le temple et ses vastes jardins.
C’est aussi pour cette raison qu’Adèle et moi voulions absolument y retourner une deuxième fois mais à 19h et goûter toutes les farces proposées ! En rentrant, le serveur nous a reconnu immédiatement et nous a proposé une table à son étage. Il était super gentil et patient avec nous, apportant un remède maison à Adèle, assommée par un mal de tête après notre excursion de la journée. Ne parlant pas un mot d’Anglais, pour communiquer avec nous, il cherchait sur internet via son téléphone et nous retranscrivait sur un papier une traduction littérale approximative, c’était sympa comme tout. Au final, on s’en est tiré pour un peu plus de 130 yuans (environ 15 €), pas de quoi dilapider le budget “bouffe“ de la semaine…
Pour notre dernier jour à Datong, on a été réveillé par une cacophonie tonitruante provenant de la rue piétonne où chaque magasin balançait sa musique le plus fort possible. Un truc totalement hallucinant car chaque boutique ne passe qu’une seule chanson mais en boucle !! En fait, le vacarme commence vers 9h, toutes les vendeuses alors arrivées sur leur lieu de travail sortent dans la rue et commencent leur gym en rythme avec la musique. Cela dure le temps de répéter 3 ou 4 fois le même morceau puis tout ce petit monde rentre travailler mais les haut-parleurs, eux, continuent de cracher des watts à un tel volume que chaque beat sature totalement l’équipement…
Sur les conseils du Lonely, on a occupé la journée en visitant le temple Huayan dont l’une des salles est le plus vieil édifice de Datong (1038). Dans une ville où l’on rase tout le vieux afin de reconstruire du neuf pour les touristes, ça a le mérite d’être visité ! En plus à cette heure où les chinois déjeunent, y a un pas un katz dans l’enceinte du temple et on a pu faire des photos tranquille. Avant d’y rentrer on a reconnu le mur interminable qu’on a longé dans l’obscurité la plus totale, le soir de notre arrivée à l’hôtel. De jour on comprend mieux pourquoi il était si long : il constitue le rempart qui protège le temple et ses vastes jardins.
Un peu plus loin, on s’est mis en quête de trouver (difficilement) le mur des Neufs Dragons qui a la particularité d’être le plus grand mur en faïence de Chine : 45 m de long, 8 m de haut et 2 m de large. J’avoue que je l’imaginai plus grand, du moins un peu plus pour être vu de la rue car heureusement que des cars de touristes se sont soudainement arrêtés devant une cour, sinon je pense qu’on aurait pu passer devant l’entrée sans l’apercevoir !!
Après cette fraîche et longue journée, on a attendu jusqu’à 23h notre train pour Pingyao qui sera notre première expérience avec les couchettes (dures) chinoises…
Après cette fraîche et longue journée, on a attendu jusqu’à 23h notre train pour Pingyao qui sera notre première expérience avec les couchettes (dures) chinoises…
Bonjour Thomas et Adèle
RépondreSupprimerj'espère que vous aller bien!
un petit coucou de notre quotidien qui est moins dépaysant que le votre! :-)
Bon voyage et à bientôt
Bises à vous 2
Laurent BV
Tout va bien pour nous après 3 semaines dans le pays de nos fournisseurs… Au moins quand t'achètes un souvenir, tu t'en fous que ce soit du "made in China"
SupprimerBizz