8-11/12.
Comme j’ai déjà pu l’écrire dans le précédent article, Phuket était loin d’être une destination privilégiée dans notre parcours en Thaïlande. On imaginait la côte bétonnée d’hôtels genre la Grande Motte et difficile de ne pas faire l’amalgame du pays avec le tourisme sexuel.
Cependant en arrivant au port de Phuket, on a davantage vu des chalutiers colorés partant pour une pêche nocturne que des yachts dancefloor blindés de jeunes gens bourrés en maillot de bain façon les Anges de la téléréalité. Lors de l’excursion à James Bond Island, on avait fait connaissance avec un couple de jeunes du sud de la France qui nous avait prévenu qu’il était difficile de rencontrer un Thaï dans les rues de Phuket, qui était davantage peuplées de touristes de tous les horizons. Cela dit je pense qu’il y a un amalgame entre la province de Phuket, l’île de Phuket et Phuket-town dans laquelle nous avons choisi de séjourner.
Soyons clair :
oubliez les clichés, les reportages de M6 ou de la TNT (putes, drogues et alcool n'est-ce pas cher Bernard de La Villardière) et venez vous balader dans Phuket-town ou lézarder sur les
plages de Kata et de Nai Han.
Le premier soir, un dimanche, nous avions la chance de
pouvoir déambuler dans le Sunday Maket qui comme son nom l’indique, monopolise
l’une des rues de la vieille ville de Phuket, Thalang Road, le dernier jour du week-end. Marchands de bouffe d’un
côté et stands de fringues de l’autre, séparés
par des scènes improvisées pour musiciens en herbe et des trampolines pour les
enfants. Adèle et moi faisons un festin en nous arrêtant à chaque stand pour
goûter à ce festival d’odeurs et de saveurs : ribs, ailes de poulet,
burger, brochettes, mini-crêpes de crudités et autres wraps, tout est
délicieux !! Bien que la rue soit bordée de guesthouse, nous n’apercevons
pas tant d’étrangers et il semblerait que ce “night market“ soit plutôt
fréquenté par des locaux.
Les façades des bâtiments à l’architecture sino-portugaise sont
éclairées par des néons changeant de couleur, basculant du violet au vert en
passant par le fuchsia et contribuent à l’ambiance chaleureuse et décontractée
de ce marché. Nous finissons nos derniers en-cas assis sur un petit muret
devant un magasin de robes de mariée en observant les passants et l’animation
des marchands ambulants.
Vers 21h30, on rentra à l’hôtel et avant de nous coucher
nous nous rendîmes sur la terrasse du palier pour déguster une vodka bien
fraîche achetée quelques jours avant au duty free de l’aéroport d’Hong-Kong
pour liquider nos derniers HK$. Sur le canapé en face de nous, un couple
d’américains finissait les nouilles chinoises qui étaient disponibles dans
chaque chambre de l’hôtel. On leur proposa de partager un peu de notre “digestif“
et la conversation commença ! Après avoir échangé sur notre parcours
respectif en Thaïlande, on a enchaîné sur tout un tas d’autres destinations
avant que chacun ne rejoignent ses pénates………… 4h après !! Avant de se
quitter, on finit par “se demander en ami“ sur FB et on se donne rendez-vous à
San Diego lors de notre futur passage en Californie. A suivre…
Le lendemain, on continua de parcourir la vieille ville et
de découvrir ces bâtiments dont “un je ne sais quoi“ nous rappelait notre
séjour à Cuba et plus particulièrement nos ballades dans les rues de La Havane.
Sauf qu’ici on trouve des temples bouddistes tel le Wat Mongkol Nimit qu’on a
pu apercevoir juste avant la tombée de la nuit…
Pour les deux jours suivants on a loué un scooter pour se
balader dans le sud de l’île et voir la plage, la vraie sur laquelle on
s’écrase la r..e, avec sable blanc et transat ! On a d’abord posé nos
serviettes à Hat Kata où l’eau
turquoise est aussi chaude qu’un bain à la maison, avec un peu de vagues en
primes pour faire l’andouille. Il y avait loin d’avoir foule et à part quelques
gros bras russes qui prennent en photo leur bimbo blonde en string, le coin
était tout à fait paisible. Et puis maintenant qu’on connaît (bien) les
chinois, le russe en comparaison est un être tout à fait exquis…
Le soir on a pris la route du retour en nous arrêtant au Big Buddha qui, du sommet d’une colline,
domine toute la région et offre un panorama magnifique………… sauf ce soir où le
ciel est quelque peu nuageux !
En redescendant, on a rencontré un barrage
de police qui arrêté TOUS les scooters conduits par des étrangers (comme par
hasard) pour vérifier s’ils disposaient de leur permis. Le temps de la
vérification, on a compris que la moitié des (jeunes) touristes arrêtés
renflouait les caisses de l’état ! Curieusement, aucun scooter conduit par
un Thaï n’a subi de contrôle, argent facile…
Le lendemain on est descendu tout au sud à Laem Phromthep où l’on peut admirer les
îles disséminées tout autour. De la terrasse panoramique, on distingue
également Hat Nai Han, une plage qui
nous semblait tout à fait sympathique et vers laquelle nous avons fait route
pour en avoir la confirmation. Le coin est plus sauvage et tout aussi paisible
que la veille mais les vagues sont plus impressionnantes. Sur le chemin, on a
dû stopper une nouvelle fois à un barrage de police et nos impressions de la
veille sont devenues des certitudes. Bref en Thaïlande même pour aller à la
plage, il vaut mieux garder toujours sur soi son permis. Autre petit conseil au
passage : ne laissez pas votre passeport en caution au loueur de scooter,
racontez que vous l’avez laissé au coffre de l’hôtel pour éviter les bavardages
sans fin et proposez de laisser 2000 bahts à la place !
Finalement on a dû rentrer vers les 16h pour rendre le scooter
et prendre le bus pour l’aéroport. Bus qu’on n’a jamais trouvé et voyant
l’heure avancer, on s’est fait ramasser par un taxi qui lisait le journal au
troquet à côté de l’arrêt de la ligne imaginaire que nous a indiqué la
réceptionniste (sûrement stagiaire) de l’hôtel !!
Inutile de vous dire qu'on a adoré Phuket et que loin de la plage de Patong et de son industrie assumée du sexe, l'île est un lieu tout à fait paradisiaque où il fait bon se détendre !! Mais nous voilà déjà en vol vers Chiang Mai, au nord, où il doit faire beaucoup plus frais, surtout la nuit...
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