Chiang Mai, 12-14/12.
Ayant fait le plein de chaleur sur les plages du sud, c’est quelque peu plus hâlé qu’on s’est lancé à la découverte des temples du nord. Première étape : Chiang Mai et ses innombrables Wat et quand j’écris “innombrable“ c’est à prendre sans aucune exagération.
Ne connaissant pas la ville, on avait repéré une ballade de 2/3 heures dans le Lonely qui devait nous emmener voir les principaux sites. Mais à peine franchie la porte Chiang Mai au sud du mur d’enceinte de la vieille ville, on trouva un sanctuaire très animé (Wat Fon Soi) avec toute une population qui déjeunait sur des bancs tout autour du temple décoré avec des guirlandes jaunes et roses. Les Thaï ont fêté l’anniversaire du roi le 5 décembre mais là, c’était la fête de la Constitution, jour également chômé dans le pays.
A peine 200 m plus loin, on trouva un autre temple (Wat Chet Lin) mais cette fois, complètement
désert ! Comme ce n’était que le 2ème, on y resté plus
longtemps qu’on aurait dû, restant en admiration devant la taille gigantesque
des nénuphars de l’étang juste derrière le chedi
(= stupa en Thaïlande ; le
mausolée rond ou carré avec une pointe qui en général représente une fleur de
lotus).
Je ne vais sûrement pas énumérer tous les Wat qu’on a pu rencontrer sur notre
route (d’autant plus que c’est toujours un peu la même architecture du style lanna) et il y a toujours un temple
principal, un chedi et un ou plusieurs temples secondaires plus petits. Au bout
du 5ème tu as compris le truc et la visite devient ludique en
improvisant un jeu des 7 erreurs pour trouver les différences avec les
précédents sanctuaires visités. Si la grande majorité ont été bâtis à la même
époque, entre le 12 et 14ème siècle, ils ont chacun une petite
histoire, ou plutôt une “légende“ dont il peut exister plusieurs versions, en
particulier pour les bouddhas à l’intérieur !
Voilà ceux qui valent le détour ou que l’on a plus
aimé :
Wat Phra Singh :
premier temple réellement imposant avec sa façade en dorure et son énorme
bouddha doré à l’intérieur, qui est censé être le Phra Buddha Sihing (d’où le nom du sanctuaire) venu du Sri Lanka.
Mais voilà, il se trouve qu’il existe 2 autres bouddhas, dans 2 autres villes
dont Bangkok qui se revendiquent également être LE Phra Buddha Sihing. Même
chez les bouddhistes, il y a des querelles de clochers…devrais-je dire des
querelles de stupas…
Wat Chedi Luang :
la façade du temple est tout aussi riche avec de magnifiques dorures mais le
style et l’intérieur sont différents. C’est surtout son chedi qui attire immédiatement l’œil dont la hauteur reste assez
impressionnante malgré le fait que la construction ait perdu 30 m durant un
tremblement de terre en 1545 (82 m à l’origine). La niche du côté est a abrité
le Bouddha d’émeraude qui par la
suite a été transféré dans bien d’autres temples qu’on trouvera sur notre
route… On a tout de suite flashé sur les éléphants qui cernent l’un des étages.
Wat Phan Tao :
beaucoup moins ostentatoire que les 2 premiers mais tout à fait authentique
avec sa façade en teck héritée d’une longue tradition du travail du bois dans
la région. Au fond du sanctuaire on peut trouver d’ailleurs un petit chedi en bambou et certains bouddhas
sont également en bois peint ou doré. Ce temple est largement moins fréquenté
et permet de prendre son temps pour faire de jolis photos !
Wat Chiang Man : c’est le temple le plus ancien de la ville et qui a initié le style des autres. On retrouve le style lanna avec un toit à 3 niveaux, des pignons scupltés et une façade dorée. Le chedi n’est pas très grand mais bien conservé avec sa pointe dorée et sa base ornée d’éléphants. On a adoré les boiseries et les murs peints en rouge et or.
Une fois à l’intérieur de la cour carrée du sanctuaire du Wat Phra That Doi Suthep, on est
immédiatement ébloui par le chedi entièrement plaqué de cuivre doré. Selon la
légende (raccourcie), un éléphant blanc transportant une relique de bouddha a
été lâché dans la nature et a marché jusqu’à l’épuisement pour mourir au
sommet du Doi Suthep, lieu choisi par le roi Keu Naone pour la construction du
temple.
Ce temple est très fréquenté par les pèlerins Thaïlandais et
je comprends très vite que prendre des photos sans personne aux alentours sera tout
bonnement impossible. D’une part, la cour ne permet pas de prendre assez de
recul pour obtenir de bons clichés (il me manque un grand angle) et d’autre
part les photographes “du temple“ monopolisent les 4 coins pour faire des
photos souvenir avec les touristes !! Après avoir ragé en faisant 3x le
tour du chedi, j’ai rangé l’appareil pour observer les fidèles et les moines…
On a ensuite continué notre route jusqu’au Bhubing Palace, la résidence d’hiver de
la famille royale. Les bâtiments principaux construits dans le style lanna
(toit à 3 niveaux) sont loin d’être ostentatoires et l’on a d’abord du mal à
croire qu’il s’agit d’une résidence royale ! Ni dorure, ni sculpture,
juste un immense parc parfaitement entretenu où l’on peut trouver dans ses
jardins ou sous les serres de magnifiques fleurs dont des orchidées qui
feraient mourir d’envie ma très chère Maman !
Sur les hauteurs, on peut apprécier les très simples mais
très beaux cottages sur pilotis construits en bois d’eucalyptus qui surplombent
le lac artificiel où les jets d’eau font leur ballet pour le plus grand bonheur
des visiteurs.
La visite se termine par un bambou géant, le dernier
pavillon construit pour la reine (pour la reine seulement…) et une sorte de
temple, place privée pour le recueillement de la famille royale où l’on trouve
une image (= statue) de Bouddha.
En redescendant de notre montagne en moto (et non à
cheval !!), on s’est arrêté sur Nimmanhaemin
road que le Lonely place en n°1 dans les sites « A ne pas
manquer ». On a dû y aller à la mauvaise heure car à part des cafés et des
boutiques branchés mais déserts, on n’a pas vu l’énergie débordante
annoncée !! On a largement préféré le petit marché situé à l’est de la
vieille ville au niveau de Thapae Gate
où l’on a dégusté de succulents raviolis frits (Gyoza en Japonais ou Jiaozi en
Chinois mais en Thaï ??) et où Adèle a fait quelques “coursettes“ pour ne
plus ressembler à une marcheuse allemande sponsorisée par Jack Wolfskin !
Le soir, on a ensuite rendu la 125………… pour l’échanger
contre une voiture, une Toyota Vios, modèle inconnu en France mais qui n’est
autre qu’une Yaris avec 4 portes et un coffre ! Négociée à 1100 bahts la
journée (25 €) au lieu de 1500, elle nous permettra de vadrouiller pendant 6
jours vers le sud (Sukhothai) avant de remonter vers Chiang Rai, aux portes du
Triangle d’or…
hello tom et adele
RépondreSupprimerenfin nous voici sur votre blog.....ce fut compliqué; heureusement que nous
avons rencontré alain et cathy.
votre voyage semble vraiment super mais parler du triangle d'or aussi clairement !!!!j'espere que la cia est en vacances!!!
bisous et bonne continuation
michel et renée